La transition entre le lycée et l’enseignement supérieur

Le site APB, Admission PostBac, vient d’ouvrir pour permettre aux élèves de Terminale et Bac+1 de faire des vœux d’orientation sur la plateforme de l’Education Nationale. D’autre part, la préparation aux divers concours des écoles d’ingénieurs, de commerce, de communication bat son plein.  

Cependant, les élèves rencontrent d’importants problèmes lors de la transition entre lycée et enseignement supérieur, et cette problématique est de plus en plus marquée au sein du système d’éducation français. S’ajoutent à cela, la difficulté à faire coïncider les apprentissages durant les études supérieures et les compétences nécessaires pour le marché du travail d’aujourd’hui et de demain.

Principaux problèmes

-Les difficultés d’orientation car seulement 40 % des étudiants de licence, après une première année d’études, poursuivent directement en 2e année dans la même formation.

-La pédagogie appliquée aux études supérieures est très différentes de celle dont les lycéens ont l’habitude depuis le collège, et beaucoup se trouvent démunis devant la demande d’autonomie et les méthodes de travail.

-20% des étudiants ayant commencé des études supérieures en sortent sans avoir obtenu de diplôme. Même si ce chiffre est inférieur à la moyenne de 32% de l’OCDE, l’échec est important.

– Les inégalités sociales d’accès aux diplômes sont encore fortes.

-Les études ne sont pas en phase avec les réalités de l’entreprise, et cela donne lieu à des difficultés à trouver du travail et des stages durant les études.

Pour quelles raisons

Plusieurs facteurs expliquent ces difficultés.

-Les enseignements du lycée sont tournés vers la préparation du baccalauréat sans suffisamment prendre en compte les réquisits du supérieur.

-La transition entre le secondaire et le supérieur est souvent brutale tant les méthodes pédagogiques demeurent différentes de celles dont les lycéens ont l’habitude depuis le collège, et beaucoup se trouvent démunis devant la demande d’autonomie et les méthodes de travail, ce qui entraîne un risque supplémentaire d’échec pour les étudiants les plus fragiles.

-Les étudiants sont mal informés sur les choix qui s’offrent à eux et certaines procédures de sélection détournent une partie des bacheliers de parcours qui leur correspondraient davantage. Les défaillances de l’information aux étudiants et aux familles sont aujourd’hui un facteur important des échecs d’orientation et de la démotivation des étudiants.

-Trop souvent, les notes dans telles ou telles matières font le socle de l’orientation, sans tenir compte des véritables souhaits des élèves, qui même s’ils ont de bons résultats n’ont pas forcément envie d’aller dans des filières très sélectives, par exemple.

D’autres facteurs entrent en jeu

Au-delà d’une orientation réussie, l’acclimatation à un nouvel environnement et à une nouvelle façon d’étudier, voire de penser, est essentiel pour réussir dans le supérieur.

Certains diront qu’être étudiant est un métier, et comme tout métier il s’apprend. Ce n’est pas un hasard si de plus en plus d’université proposent des journées en immersion pour les élèves de Première et de Terminale afin de présenter l’offre de formations, et de leur permettre d’assister au cours en amphi ou aux cours de TP (Travaux pratiques) de la première année de licence ou du DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) qu’ils souhaitent. Citons également les « journées découvertes » des écoles d’ingénieurs et les nombreuses « Portes ouvertes » de la plupart des établissements.

La responsabilité des étudiants

Il ne faut pas hésiter à profiter de la visite du campus pour se poser des questions d’ordre pratique, notamment sur les trajets quotidiens, (est-ce gérable ou vraiment trop long ?) et les différents lieux d’enseignement (les cours se déroulent-ils sur un même site ou sont-ils au contraire éclatés ?). Autant de détails pratiques qui sont aussi des critères de réussites ou non des études engagées, car il ne faut pas oublier que l’étudiant sera souvent amené à passer plusieurs années sur ce campus.

Il faudra aussi apprendre à travailler de façon autonome ou en mode projet, en respectant des délais, à rechercher l’information au sein de l’université ou de l’école supérieure, à faire ses propres démarches administratives…

Il sera nécessaire de se motiver pour assister aux cours et travailler seul, tout particulièrement lors des études universitaires où il existe très peu, voire aucun encadrement pédagogique en dehors des cours.

L’élève devenu étudiant aura donc besoin de temps et d’expérience pour appréhender son nouvel environnement et sa nouvelle vie scolaire. Cet apprentissage étant toujours facilité si le jeune se sent à sa juste place dans les études qu’il a entreprises.

A votre succès !

Sylvie Dangibeaud

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Sources :

http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/17-27-action-critiques-transition-web-ok.pdf

 

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