Intégrer une Grande Ecole Classes prépas ou voies parallèles

Depuis quelques années déjà, le succès des voies d’études parallèles pour intégrer les grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs se confirme. Selon la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) 53% des entrants en 2016 étaient issus d’un DUT ou d’un BTS, ou bien d’un cursus universitaire français ou étranger. 

Est-ce la fin des classes prépa ?                      

Selon la CGE la classe prépa reste la voie privilégiée pour accéder aux grandes écoles, et les effectifs de ces classes ont continué à augmenter ces dernières années, cependant les effectifs ne suffisent plus à remplir les promotions des écoles et celles-ci se tournent vers les recrutements par la voie des concours parallèles et des candidats internationaux.

De plus, dans leur grande majorité, ces écoles  considèrent que la diversité des profils des étudiants est un atout pour la qualité de leurs enseignements.

Aujourd’hui la tendance se confirme

De plus en plus de lycéens préfèrent commencer leurs études par un cursus universitaire pour obtenir un Bachelor, un DUT ou un BTS. Puis après  2 ou 3 années d’études, déjà diplômés,  ils intègrent des  (très) grandes écoles par le biais des concours des « Admissions Parallèles ».

Pour les élèves de Terminales, qui vont formuler leurs vœux sur APB (Admission Post-bac) dans quelques semaines,  et qui pensent peut-être aux écoles d’ingénieurs ou de commerce pour la poursuite de leurs études sans se lancer dans l’environnement compétitif et exigeant de la classe prépa, ce système de recrutement parallèle peut leur permettre de commencer des études supérieures en se laissant du temps pour affiner leur projet d’orientation. Les périodes de stages et la maturité acquises peuvent mettre en évidence  des centres d’intérêts différents ou au contraire faire retomber l’engouement pour certains sujets .

De plus, il faut bien l’avouer, tous les élèves ne sont pas faits pour le système des classes préparatoires. Ceci n’étant cependant pas une raison pour ne pas intégrer une grande école en ayant suivi une autre voie.

De plus, l’ouverture vers des études supérieures hors de France (UK, Canada, Pays-Bas, USA…), et pas seulement pour les lycéens sortant des établissements bilingues ou internationaux, permet aussi de revenir en France avec un diplôme d’une belle université étrangère en poche et de postuler pour entrer dans une « grande école » française avec tous les atouts pour réussir le concours et l’intégration.

Des profils appréciés par les écoles

Les élèves issus des DUT et BTS ont acquis l’adaptabilité lié au travail en entreprise grâce à leurs stages et ces étudiants sont motivés et accrocheurs car l’intégration d’une école de commerce ou d’ingénieurs est un challenge qu’ils veulent relever.

A ce stade, la décision d’intégrer un établissement prestigieux est  prise par l’étudiant lui-même en dehors des pressions exercées par professeurs ou parents après le bac et cette motivation intrinsèque est gage de réussite et de grande satisfaction.

Ceci dit, tout n’est pas rose…

Les dossiers présentés pour accéder à ces concours doivent être irréprochables et de très bon niveau, et les concours « parallèles » sont généralement exigeants.

De plus, toutes les écoles, et les étudiants eux-mêmes, s’accordent à dire que leur bagage académique n’est pas égal à celui des étudiants venus des classes préparatoires, et ils doivent donc s’attendre à participer à des classe de remise à niveau prévues par les écoles de commerce ou d’ingénieurs  pour faciliter leur adaptation aux  normes de travail de l’école.

Une fois dans l’école, il reste à gérer les tiraillements internes entre les admis par la dite « voie royale », et les admis par les voies parallèles. Souvent les premiers ont déjà constitué un cercle amical, soit en prépa, soit parce qu’ils sont dans l’école depuis une année déjà. Les seconds ont donc parfois du mal à trouver leur place.

Voie royale…mais pas essentielle

De plus, l’ouverture vers des études supérieures hors de France (UK, Canada, Pays-Bas, USA…), et pas seulement pour les lycéens sortant des établissements bilingues ou internationaux, permet aussi de revenir en France avec un diplôme d’une belle université étrangère en poche et de postuler pour entrer dans une « grande école » française avec tous les atouts pour réussir le concours et l’intégration.

Selon Jacques Chaniol, responsable de la commission amont à la CGE, interrogé par Le Monde,  les élèves issus des différentes voies « réussissent aussi bien les uns que les autres ».

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Sylvie Dangibeaud

Coach Etudiants et Jeunes Adultes

Coach certifiée Institut Repère (Paris)

Tél : 06 33 51 34 80

Mail : sylvie.dangibeaud@yahoo.fr

Site internet : http://evolutive-coaching.fr

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Sources

MCampus, Le monde de l’éducation, Février 2016, JC Lewandowski.

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